Le Calvaire

C'est un site unique en son genre. N'hésitez pas à y faire étape!

Abandonné puis démonté pierre par pierre au XVIIIe, le château a cédé la place à trois croix.

Un chemin caladé ponctué de 13 oratoires mène au sommet, appelé aujourd'hui le Calvaire. Là un paisible lieux verdoyant vous attend : le Calvaire s'avère une superbe promenade avec une vue panoramique exceptionnelle sur le village, ses toits en tuiles rouge, ses monuments et le Ventoux.

Vous y trouverez également une table d'orientation qui sera guider votre regard.

  • L'église fortifiée vue d'en haut, et son clocher massif vers le sud et la route de Carpentras
  • La cour d'un bâtiment renaissance, l'hôtel de l'Espine vers l'ouest et plus loin les dépendances d'un autre château, celui de Crèmecières.
  • Les toits provençaux du vieux village vers le nord et la route de Vaison
  • Et à l'est les contreforts du Ventoux que l'on appelle ici le "petit ventoux" ou le "ventouret

Son histoire

Bien que Malaucène ne soit pas un village perché, il a sa colline, pile au coeur du centre ancien et autour de laquelle il s'est développé au XIIe siècle.

A l'époque, un château-fort fut érigé tout en haut.
le Château, mais aucun texte n'atteste de la présence d'une demeure seigneuriale sur ce promontoire dont les murs de pierre attestent de sa présence passée, reste mystérieux du point de vue de son utilisation passée et de ses occupants.

"L'ancien château" dont on pense qu'il s'agit plutôt d'un donjon ou d'une tour de guet carrée (et peut-être une geôle), mesurait 22 m de haut; Elle occupait le sommet de la colline de safre qui a donné son nom à la ville : safre "malaussena" en provençal, le tout ceinturé de rempart et d'un chemin de ronde

Une légende raconte qu'on enfermait les brigands et les ennemis sans les nourrir et quand les villageois s'endormaient, on entendait ces malheureux crier de faim, en provençal"brama fan". D'où le nom légendaire de la tour du calvaire.

En 1750, les habitants craignant un effondrement de la tour sur les habitations obtiennent sa destruction.

En 1828, on aménage une sorte de plateforme qui conserve une partie des fortifications avec une large rampe caladée bordée de cyprès, un calvaire occupe le centre avec le crucifix et les deux croix des Larrons, enfin des grilles ponctuées de 13 oratoires encerclent le tout au niveau de l'ancien chemin de ronde

Entre 2007 et 2009, dans les niches créées à cet usage au XIXe s, l'artiste plasticien Luc Ta-Van-Thinh a réalisé un Chemin de Croix contemporain et original en céramique, composé de plaques gravées, à la fois original, puissant pour remplacer les œuvres anciennes abîmées ou détruites.